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Photo du rédacteurLilie

ISABELLA

Dernière mise à jour : 2 nov. 2018

Après une nuit chaude et assez mouvementée, nous nous éveillons gentiment et cinq minutes après quelqu'un frappe à la porte pour nous demander si nous sommes des clients de l'hôtel. Nous répondons par la négative et le jeune homme nous demande de quitter les lieux dès que possible. Nous partons faire le plein et prenons la route en direction de la Californie, le prochain arrêt est la Vallée de la Mort ! C'est encore sous un soleil de plomb que nous traversons de nombreuses zones arides, nous nous arrêtons manger sous un grand arbre et quelques kilomètres après nous pénétrons ce désert plus qu’aride. C’est en plein milieu de l'après-midi que nous atteignons le visiteur center qui affiche 115 °F, soit 46 °C … pas étonnant que tout nous brûle ! Même Prosper est en alerte chaleur et nous devons faire des arrêts fréquents. Heureusement, de l'eau est à disposition, nous remplissons nos réserves et continuons la découverte de cette vallée où presque rien ne vit ! Lorsqu'on arrive dans ces conditions, on comprend tout de suite le choix de l'appellation du lieu, Tout y est hostile ! Et après avoir conduit sur la route la plus haute d'Amérique du Nord, c’est cette fois sous le niveau de la mer, à -86 m que nous emmenons Prosper. Il y a là-bas un bassin salé et complètement à sec avec des montagnes de sable coloré incroyable ! Nous progressons tant bien que mal sous cette chaleur accablante et Prosper nous fait bien comprendre cela. Nous décidons d'avancer encore un peu jusqu'à un camping gratuit en bord de route pour passer la nuit. Il était temps de faire un break. Prosper bouillonne à l'arrêt et son thermomètre intégré est à son paroxysme. Le coin est sympa et venteux, nous en profitons pour nous désaltérer autour d'un bon apéro et d'un bon souper au clair de lune, pleine ce soir là. Nous entendons plusieurs véhicules nous rejoindre et dormons bien malgré la chaleur qui règne encore.

C'est avant le soleil que nous nous réveillons pour conduire à la fraîche. Nous nous rendons d'abord dans un coin de la vallée plus verdoyant sur les sommets pour aller découvrir les « Charcoal kilns » qui sont d’authentiques fours à charbon dans un parfait état de conservation, utilisés à l’époque. Ça en vaut la peine même si le chemin pour y accéder est très très accidenté. Petit café sur place et ensuite départ pour Sequoia NP. C'est encore une fois une superbe route qui nous y emmène et nous nous délectons d'une petite baignade dans le lac Isabella avant notre premier arrêt dans la forêt des géants. Nous profitons d'un joli sentier qui nous fait découvrir ces arbres d’une taille gigantesque, nous sommes si minuscules et insignifiants à côté deux ! Il fait aussi bien plus frais dans ces bois et c'est très agréable ! Nous continuons de rouler pour nous rapprocher de plus en plus du parc. Et c'est après une descente très sportive que nous atteignons Porterville en pleine nuit et trouvons un Walmart. C'est un parking très fréquenté mais par chance, celui-ci ferme à 23h donc la nuit est assez calme et reposante. Au matin, nous avons des nouvelles de Dylan qui est arrivé au Yosemite depuis quelques jours, il nous informe qu'il reste encore quelques jours et qu'ensuite il remonte à Vancouver. Cela nous fait reconsidérer nos plans, nous aimerions bien revoir notre fiston avant la séparation définitive. Du coup, nous décidons de simplement passer par le Sequoia NP sans vraiment nous y arrêter. Il y a cette belle route scénique qui le traverse et c'est notre route vers le Yosemite : adjugé ! En chemin nous longeons une splendide rivière qui nous fait de l'œil. Nous trouvons un petit coin isolé de la route et nous délectons d'une baignade fraîche et de repos au soleil. On s'y sent bien ! Nous partons ensuite explorer quelques coins du parc, dont un des séquoias le plus massif appelé General Sherman, passons voir le musée et redescendons gentiment dans la plaine pour y passer la nuit. I-overlander nous indiquer un endroit près d'une rivière qui est malheureusement fermé, nous improvisons sur une route un peu plus loin et trouvons un coin charmant toujours prêt de cette rivière mais dans un domaine privé semble-t-il. Mais avec la nuit qui tombe nous abdiquons et tentons notre chance. La nuit se passe sans encombre et c’est au matin que quelqu'un nous demande très gentiment de quitter la propriété privée. Et nous nous exécutons.




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