Comme l'a si bien dit Alex ...
C’est le début de notre voyage. Nous sommes en partance depuis Bar-sur-Aube jusqu’à Paris. Les au-revoirs sont difficiles à la gare mais de notre côté l’excitation l’emporte car enfin le grand jour est arrivé. Le train qui nous emmène un peu plus vers cette liberté tant attendue pointera bientôt le bout de son nez. Ce dernier, en plus d’être rapide, est très confortable. Les deux heures de trajet se font sans encombres. Nous arrivons comme prévu à la gare de l’Est à 17h30 et c’est alors que nous devons nous «engouffrer» dans le métro Parisien. Ce n’ est pas une mince affaire pendant ces heures de pointe, surtout avec tout notre «barda» comprenant notamment une planche de surf de 2,60 m de long. Il semble que les parisiens n’aiment guère être perturbés dans leur routine. Mais avec notre motivation et notre grand sourire, nous atteignons l’appartement de Sonia et Julien. Sonia est déjà rentrée et nous accueille à bras ouverts avec un bon rafraîchissement. Nous partons ensuite au marché afin d’acheter les victuailles pour l’apéro dînatoire du soir. Un peu de bonne charcuterie, des spécialités réunionnaises, du pain, du bon vin ainsi qu’une bonne compagnie font de cette première nuit un très bon souvenir. Le lendemain matin, après le petit déjeuner, nous reprenons notre route vers l’aéroport. Nous accédons au RER B à la Gare du Nord sans trop de difficulté mis à part pour nos tickets de métro démagnétisés qui nous bloquent le passage. Heureusement, un agent de RATP est présent et nous laisse passer. Une fois dans le RER nous réalisons que nous n’avons sûrement pas pris le bon ticket, nous avons seulement notre ticket de métro et l’aéroport est situé dans une zone plus lointaine. Lorsque les contrôleurs arrivent, nos doutes sont confirmés et la gentille jeune fille nous amende de 35 € chacun. Parfait pour bien débuter. À l’aéroport nous enregistrons nos bagages, payons le supplément pour la planche et attendons gentiment notre vol qui est déjà annoncé avec une heure de retard. Une fois dans l’avion, installés près des issues de secours, nous faisons la connaissance de Gauthier. Il part explorer le Canada pendant deux mois. Son point de départ se situe également à Vancouver et il doit donc transiter comme nous à Toronto. Avec le retard, nous espérons avoir le temps de choper notre connexion ensuite. Finalement, nous arrivons à une heure convenable à Toronto, il nous faut récupérer les bagages, passer la douane et re-déposer nos bagages ainsi que la planche qui tarde à arriver. Par chance le vol suivant est également annoncé avec une heure de retard. Cela nous laisse bien le temps pour toutes les démarches douanières. Il y a un monde fou qui attend pour procéder à l’immigration. Cependant, grâce au nombre de machines qu’il y a dans tout l’aéroport, tout va assez vite. Nous avons même le temps de prendre une bière au pub de l’aéroport. Ainsi, nous découvrons les premiers tarifs canadiens. La fatigue commence à se faire sentir et c’est cinq heures de vol qui nous attendent encore. Ça promet. L’avion part enfin, avec presque deux heures de retard et le sommeil nous gagne. Une fois à Vancouver, nous retrouvons Simon et partons pour Squamish. Arrivée sur place à 1h30 du matin. En comptant le décalage horaire, nous sommes en route depuis plus de 24 heures, il faut maintenant aller dormir et tâcher de s’adapter au nouveau fuseau horaire.
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